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Ambrosia artemisiifolia L., 1753


Nom(s) vernaculaire(s)Ambroisie à feuilles d'armoise
FamilleAsteraceae
OrigineAmérique
Date d’introductionmi-XIXe (1865)

Statuts

Régions administratives
PACAOccitanieCorse
MajeureMajeureEmergente

Zones biogéographiques continentales
Sud-OuestPyrénéesMéd. Occ.Méd. PACAMassif CentralAlpine
MajeureNon envahissanteMajeureModéréeEmergenteMajeure


Description

  • Port : plante herbacée annuelle à feuilles triangulaires et à port buissonnant. Son pollen provoque des allergies.

  • Feuille : feuilles vertes sur les deux faces, très découpées (1 à 2 fois pennatiséqué) à segments dépassant 2 mm de largeur. Larges et opposées à la base des tiges puis alternes et étroites vers le sommet.

  • Tige : souvent rougeâtre, velue, pourvue de sillons. Très ramifiée à la base. La racine est à pivot, opposant une résistance à l'arrachage.

  • Fleurs : espèce monoïque (fleurs femelles et fleurs mâles sur le même pied). Inflorescences mâles terminales, petites et verdâtres, capitules en forme de cupules renversées. Inflorescences femelles localisées a l’aisselle des feuilles supérieures. Floraison de juillet-août à novembre.

  • Fruits : akène de 3 à 4 mm, présentant une série d'épines courtes. Fructification en octobre et novembre.

  • Taille : de 10 à 150 cm de haut (jusqu'à 2 m dans les champs de tournesols).

  • Confusions possibles : avec l'armoise commune (Artemisia vulgaris), se distingue par son feuillage blancs en dessous et une odeur marquée au froissement ; avec les autres Ambrosia, aussi introduites.

Des clés de détermination sont facilement accessibles pour distinguer les espèces du genre Ambrosia spp. : https://ambroisie-risque.info/



Cartes

Répartition par mailles INPN de 5*5 km
Fréquence par départements

Altitudes
Biologie et écologie
MilieuxBerges et ripisylves ; Milieux agricoles ; Milieux anthropiques ; Prairies, pelouses sèches et garrigues
Type de reproduction / propagation

La pollinisation des fleurs se fait par le vent. Les graines (3 000 graines sur un plant de taille moyenne, pouvant aller jusqu'à 62 000 graines) sont dispersées dans un rayon de 2 m autour de la plante mère. Les graines sont transportées principalement par l'homme, et parfois par les animaux et par l'eau. Le transport par l'homme comprend notamment les machines agricoles et de fauche, les terres contaminées, les graines à planter, les mélanges de graines pour oiseaux et les véhicules automobiles. Les graines doivent subir une période de froid avant de germer. Elles peuvent rester en dormance pendant de nombreuses années, jusqu'à 40 ans.

Type(s) biologiqueThérophyte

Phénologie
Floraison (mois)JFMAMJJASOND


Impacts et aspects positifs
Impacts écologiques

D'après la bibliographie : L'ambroisie à feuilles d'armoise est principalement présente en milieux anthropisés et agricoles. Ses populations denses peuvent rentrer en compétition avec les espèces cultivées dans les champs agricoles. La compétition avec les espèces indigènes des milieux naturels ou semi-naturels est faible.


Impacts sanitaires

D'après la bibliographie : L'ambroisie à feuilles d'armoise provoque des allergies ayant des symptômes semblables à ceux du rhume des foins (rhinite, conjonctivite, trachéite, asthme, urticaire, eczéma, etc.), chez 6 à 12% de la population française. 2 à 3 milliards de grains de pollen sont émis par un pied en une journée, et il suffit de 5 grains de pollen par mètre cube d'air pour que les symptômes se manifestent. Le pic d'allergie se situe en septembre.


Impacts sur les activités humaines

D'après la bibliographie : Des coûts médicaux importants liés aux allergies et liés à la gestion de l'espèce sont mobilisés. Elle diminue les rendements agricoles des cultures de printemps telles que le tournesol, le pois, le soja, le sorgho, le maïs, et divers légumes, mais ne pose pas de problèmes sérieux aux cultures céréalières du fait de la différence de leurs cycles. Les impacts économiques sont importants à l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le coût global de la consommation de soins relative à l’allergie à l’ambroisie (incluant les arrêts de travail) est estimé à plus de 40,6 millions d’euros en 2017 (ORS et ARS Auvergne-Rhône-Alpes, 2018).


Aspects positifs

D'après la bibliographie : Aucun aspect positif connu actuellement.



Gestion

Carte des actions réalisées

Méthodes de contrôle ou d’éradication
Prévention

L'utilisation de graines pour oiseaux ou gibier est à éviter si la traçabilité n'est pas établie. Vérifier la présence de la plante sous les mangeoires alimentées de graines pour oiseaux.

Arracher la plante avant sa floraison.

Éviter de laisser le sol à nu en procédant à un couvert du sol, végétal ou autre (paillis d’écorce, graviers…).

Ne pas accepter de recevoir de la terre dont on ignore la provenance.

Ne pas déposer n'importe où (sur terrain sain ou sur zones de chantier dont le sol doit rester longtemps nu) de la terre ou des déblais provenant de parcelles infestées. Sur les chantiers, éviter d’utiliser de la terre contenant des graines d’ambroisie à feuilles d'armoise et réduire le temps de mise à nu du sol.

Méthodes de contrôle ou d’éradication manuelles

L'arrachage manuel en début d'infestation reste la solution à privilégier, en opérant une très grande vigilance dans les mouvements de terre et la gestion des terrains nus.

L’arrachage manuel est très coûteux en temps et en énergie et doit être limité aux zones faiblement infestées. Il doit être effectué avant la floraison par des personnes non allergiques. Cette méthode très fastidieuse est la plus efficace. Elle doit être répétée sur plusieurs années et demande beaucoup de main d’œuvre. Il est nécessaire d’utiliser des équipements de protection individuelle (gants et masques).

Méthodes de contrôle ou d’éradication mécaniques

Le fauchage, la tonte et le gyrobroyage avant la floraison (en juillet) permettent de traiter des zones plus largement envahies et de diminuer la production de pollen et de graines. Sur des surfaces étendues et fortement envahies, 2 fauchages par an sont recommandés, un à la mi-juillet et un second fin août. L'ambroisie à feuilles d'armoise est capable de régénérer des rameaux florifères et de produire des semences viables en moins de 6 semaines après la première coupe. Une maturation des graines tardives n'exclue pas la nécessité d'une troisième intervention. Cependant, les fauches répétées peuvent entraîner une régénération de rameaux florifères près du sol, compliquant les fauches ultérieures. Les pieds d’ambroisie à feuilles d'armoise doivent être coupés ras (2 à 6 cm) s’ils occupent majoritairement un site, ou à 10 cm du sol si d’autres espèces sont présentes.

En Autriche, Milakovic et al. (2014) conseillent une première fauche le plus tard possible avant le développement des fleurs mâles (qui a lieu à la mi-juillet), soit fin juin-début juillet, puis des fauches complémentaires toutes les 3 à 4 semaines durant la saison de croissance des plantes. Cette méthode permet de limiter le développement du pollen, tandis qu'une première fauche effectuée 2 à 3 semaines après la floraison des fleurs mâles permet de réduire la production de graines. Si la première fauche a lieu plus tôt au printemps ou encore en septembre, cela favorise le développement de l'espèce (Milakovic et al., 2014a ; 2014b).

Une gestion reposant uniquement sur la fauche ne garantit pas la rupture totale du cycle de la plante mais permet de réduire considérablement la production de graines et de pollen.

Des bâches peuvent être utilisées sur les sites en construction pour réduire la lumière à la surface du sol et augmenter la température du sol à des niveaux assez élevés pour limiter le développement des plantules et prévenir la germination des graines (pendant plusieurs années).

Le sarclage (désherbage en raclant le sol en superficie) au stade 2 feuilles est efficace pour la lutte contre l’ambroisie à feuilles d'armoise dans les cultures de tournesol et de maïs. Il donne de bons résultats dans des conditions sèches.

Méthodes de contrôle ou d’éradication chimiques

Le désherbage chimique a été largement utilisé contre l'ambroisie à feuilles d'armoise, comme par exemple avec le 2,4-D aux États-Unis. Cependant, il ne peut être retenu que pour les parcelles agricoles fortement infestées par l'espèce. Dans les autres situations, cette méthode doit être évitée car elle conduit à éliminer tous les végétaux, créant ainsi des sols nus qui sont favorables au développement de l'espèce.

L’utilisation d’herbicides sélectifs peut accompagner les techniques précédentes, sauf dans les champs de tournesols (espèce de la même famille que l’ambroisie à feuilles d'armoise). Ils doivent être appliqués sur les jeunes plants (stade 3 à 4 feuilles). Le traitement herbicide après une première fauche peut s'avérer efficace.

Plus d'informations : http://www.infloweb.fr/ambroisie-a-feuilles-darmoise

Dans les parcelles non agricoles, des déserbants non spécifiques à base de glyphosate ou de glufosinate permettent de contrôler la production de pollen et de graines de l'ambroisie à feuilles d'armoise, mais ils sont également très toxiques pour les autres plantes et l'écosystème. Les herbicides ne doivent pas être utilisés dans les milieux humides ou aquatiques. Ces méthodes de lutte chimique ayant des impacts négatifs sur l’environnement et la santé humaine, il est indispensable de privilégier les méthodes alternatives.

De plus, à cause d'une trop grande utilisation d'herbicides, des écotypes d'ambroisie à feuilles d'armoise résistants aux herbicides sont apparus au Canada et aux États-Unis au milieu des années 1970, et plus récemment en Hongrie (Essl et al., 2015).

Méthodes de contrôle ou d’éradication biologiques ou écologiques

La couverture du sol par des plantes vivaces indigènes à croissance rapide et des plantes annuelles indigènes d’hiver peuvent concurrencer et affaiblir la croissance annuelle de l’ambroisie à feuilles d'armoise. En Italie, il a été montré que planter un mélange d'espèces prairiales indigènes permet de réduire l'établissement, la croissance et le potentiel reproducteur de l'ambroisie à feuilles d'armoise. En effet, l'espèce est dominante dans les zones non perturbées seulement la première année de colonisation, elle est ensuite progressivement remplacée par des espèces pérennes. Le semis d'espèces indigènes doit être réalisé à l'automne, et les espèces conseillées (à adapter en fonction de la zone à végétaliser) comprennent Arrhenatherum elatius, Anthyllis vulneraria, Lolium multiflorum, Lolium perenne, Medicago lupulina, Sanguisorba minor (Gentili et al., 2015). Au Québec, le long des routes où les concentrations en métaux (zinc, cuivre et plomb) sont importantes, Bae et al. (2015) recommandent le recouvrement des bas-côtés avec Lotus corniculatus (indigène en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie et Corse), une espèce tolérante à ces métaux, tout comme l'ambroisie à feuilles d'armoise.

Le pâturage a été utilisé dans les lits de rivière dans la Drôme pour éviter les peuplements monospécifiques, l'émission de pollen et la production de graines. Cette technique peut être une solution pour des milieux fragiles, cependant dès que la plantule devient pileuse, elle reste souvent en refus de pâturage. La période d'action est courte (mai-juin) et nécessite un deuxième passage obligatoire (repousse de la plante).

La lutte biologique contre l'ambroisie à feuilles d'armoise a commencé avec l'introduction du papillon de nuit Tarachidia candefacta, originaire d'Amérique du nord, en Russie en 1969, ce qui a constitué la première introduction intentionnelle d'un agent de lutte biologique contre une espèce exotique envahissante en Europe. Entre 1978 et 1990, le coléoptère des feuilles d'ambroisie Zygogramma suturalis a été relaché au Kasakhstan, en Géorgie, en Ukraine et en ex-Yougoslavie (Croatie). Ce coléoptère a montré une certaine efficacité pour lutter contre l'ambroisie à feuilles d'armoise dans les années qui ont suivi son introduction, mais ses populations ont ensuite décliné (Essl et al., 2015).

En plus de ces introductions volontaires, 2 introductions accidentelles d'agents de lutte biologique ont eu lieu en Europe : il s'agit du pathogène Pustula tragopogonis et de la chrysomèle de l'ambroisie Ophraella communa. Au début des années 1960, Pustula tragopogonis a été introduit accidentellement en URSS depuis le Canada : il a infecté l'ambroisie à feuilles d'armoise et significativement diminué sa production de pollen et de graines, mais les niveaux de dommages ont depuis beaucoup diminué (Essl et al., 2015).

En 2013, la chrysomèle de l'ambroisie, originaire d'Amérique du Nord, a été découverte en Europe, dans le sud de la Suisse et au nord de l'Italie, où elle provoquait la défoliation de la plupart des ambroisies à feuilles d'armoise, prévenant ainsi la floraison et la production de graines. Découvert près de l'aéroport de Milan, il a peut-être été introduit via le traffic aérien. Ce coléoptère oligophage est déjà utilisé avec succès en tant qu'agent de lutte biologique en Chine. Cependant, malgré de nombreux tests de spécificité-hôte, un doute demeure quant aux risques pour d'autres espèces de la même famille que l'ambroisie à feuilles d'armoise, notamment le tournesol (Helianthus annuus) et Ambrosia maritima (Müller‐Schärer et al., 2014; Essl et al., 2015).

Autres méthodes de contrôle ou d’éradication

Pour limiter son installation en milieu agricole, il faut éviter de laisser l’ambroisie à feuilles d'armoise coloniser les bordures des champs cultivés et respecter les rotations de cultures. Sur les terres agricoles, le binage, le déchaumage ou le faux-semis s’inscrivent parmi les techniques de lutte.

Différents traitements thermiques (vapeur, flammes) permettent de lutter contre l'ambroisie à feuilles d'armoise mais ne sont pas sélectifs (Essl et al., 2015).

Méthodes inefficaces ou inappropriées

Une gestion reposant uniquement sur la fauche ne garantit pas la rupture totale du cycle de la plante mais permet de réduire considérablement la production de graines et de pollen.

Les fauches répétées peuvent empêcher la floraison et la fructification, mais après plusieurs coupes, la plante peut développer des tiges horizontales portant des fleurs qui poussent près de la surface du sol. Ces branches sont difficiles voire impossibles à couper lors de la coupe suivante.

Le pâturage n’est pas considéré comme une méthode de gestion efficace, car consommée en grande quantité, cette plante peut être toxique pour les animaux. Le pâturage est également non sélectif et cela favorise donc les mises à nu du sol, milieux favorables à l’espèce.

L'ambroisie à feuilles d'armoise a développé des résistances à certains herbicides, notamment le glyphosate.

Gestion des déchets

Les plantes déracinées doivent être, au fur et à mesure, enfermées dans des sacs en plastique avec la partie du sol située autour des racines puis être apportées dans un lieu de récolte pour déchets ou être incinérées.

Les plantes qui n’ont pas fleuri ni fructifié doivent être séchées entièrement (racines loin du sol) puis compostées.

Précautions

Veiller à nettoyer scrupuleusement les machines utilisées pour la fauche, afin d’éviter de disséminer les graines.

Utiliser gants, lunettes et masques lors de l'arrachage et ne pas faire intervenir les personnes allergiques.

Les traitements chimiques sont inappropriés dans des sites naturels protégés ou près des cours d'eau. Il est nécessaire de se tenir au courant de la législation en vigueur en matière d'utilisation des produits phytosanitaires : http://e-phy.agriculture.gouv.fr/

Commentaires

Espèce soumise à règlementation agricole : arrêté du 13 juillet 2010 relatif aux règles de bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE).

Espèce soumise à réglementation liée à la lutte contre les espèces végétales nuisibles à la santé : le décret n°2017-645 du 26 avril 2017 relatif à la lutte contre l’ambroisie à feuilles d’armoise (mais aussi l’ambroisie trifide et l’ambroisie à épis lisses) et l'arrêté du 26 avril 2017 relatif à la lutte contre les espèces végétales nuisibles à la santé ont été publiés par le Ministère de la santé. L'arrêté interdit notamment l'introduction, le transport, la commercialisation et l'utilisation de ces espèces.

Dans plusieurs départements français (dont le Vaucluse et le Gard), l’ambroisie à feuilles d'armoise fait l’objet d’un arrêté préfectoral stipulant que "tous les propriétaires et locataires doivent nettoyer, entretenir tous les espaces où pousse l’ambroisie, pour éviter la montée en graine et éviter la pollinisation".

Dans la région Rhône-Alpes, plus de 10 000 personnes sont incommodées par l'ambroisie à feuilles d'armoise et le coût des soins s'élèverait à 60 millions d'euros par an (Haury et al., 2010).

Pour plus d'informations, ne pas hésiter à consulter la plateforme ambroisies : https://ambroisie-risque.info (ainsi que la plateforme des plantes à risques : https://plantes-risque.info).


Sources bibliographiques

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Citation recommandée : CBNMed, 2021.
Ambrosia artemisiifolia [en ligne]. INVMED-Flore, plateforme sur les invasions biologiques végétales. Conservatoire botanique national méditerranéen et Conservatoire botanique national de Corse. Disponible sur : http://www.invmed.fr

Auteurs CBNMed : EK, MLB, LF, KD, CC, CS

Révision : 2021



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