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Heracleum mantegazzianum Sommier & Levier, 1895


Nom(s) vernaculaire(s)Berce du Caucase
FamilleApiaceae
OrigineEurope (sans bassin méditerranéen)
Date d’introductionXIXe

Statuts

Régions administratives
PACAOccitanieCorse
EmergenteEmergente

Zones biogéographiques continentales
Sud-OuestPyrénéesMéd. Occ.Méd. PACAMassif CentralAlpine
EmergenteEmergenteEmergenteEmergenteEmergenteAlerte


Description

  • Port : plante herbacée à tige épaisse atteignant 5 à 10 cm de diamètre à la base, pouvant mesurer jusqu’à 4 m de hauteur, avec une racine en pivot ou fasciculée.

  • Feuilles : très grandes, alternes, glabres ou faiblement pubescentes à la face intérieure, composées de 3 folioles, pennées avec des lobes profondément découpés et piquants aux extrémités. Elles peuvent mesurer 1 à 3 m de long (pétiole compris) à la base de la plante. Le pétiole est rond et engainant. Feuilles de couleur verte et en rosette à la base.

  • Tiges : les tiges robuste sont creuses, cannelées, à poils hérissés et épars. Couleur verte souvent tâchée de pourpre. Début de croissance en mars-avril, pouvant atteindre 4 m de hauteur et 10 cm de diamètre.

  • Fleurs : petites, blanches ou jaunes verdâtres, formant une inflorescence en ombelles formées de 50-120 rayons hérissés, la terminale atteignant plus de 50 cm de largeur, avec à la base un involucre de bractées larges et entières. Production de deux types de fleurs : hermaphrodites au niveau des ombelles terminales et mâles au niveau des ombelles inférieures. Floraison entre juillet et août dans notre région.

  • Fruits : diakènes secs, aplatis et elliptiques, lentilles biconvexes mesurant 8 à 14 mm de long et 6 à 8 mm de large. Ils portent 3 à 5 canaux sécréteurs bruns (odeur de résine). Chaque fruit contient 2 graines (une dans chaque méricarpe). Fructification d'août à septembre dans notre région.

  • Taille : 2-3 m de hauteur en moyenne (jusqu'à 4 m).

  • Confusions possibles : avec Heracleum sphondylium (berce commune) et Heracleum sibiricum (berce de Sibérie) : dimensions générales de la plante beaucoup moins importantes (elle ne dépasse pas les 1,5 m) et feuilles pubescentes, de couleur vert-gris et à divisions lobées non dentées.



Cartes

Répartition par mailles INPN de 5*5 km
Fréquence par départements

Altitudes
Biologie et écologie
MilieuxBerges et ripisylves ; Milieux anthropiques ; Prairies humides
Type de reproduction / propagation

La berce du Caucase est une plante pérenne monocarpique. C'est parvenue au terme de ses 5 à 7 années de développement que ses grandes ombelles vont porter des dizaines de milliers de fleurs puis de graines avant de dépérir. Chaque individu produit en moyenne entre 10 000 à 20 000 graines en Europe, avec possibilité d’autofécondation. Ces graines ont une durée de vie dans le sol pouvant égaler 7 ans d'après la bibliographie (avec en moyenne plus de 2 000 graines viables/m²). Une étude est en cours pour évaluer la persistance de la banque de graines du sol de cette espèce dans les Préalpes de Grasse.

Cette espèce disperse ses graines généralement via les cours d'eau (mais aussi grâce au vent et les activités humaines). Des introductions involontaires peuvent s'opérer via le transport de graines au sein de terres contaminées, sous les pneumatiques des engins agricoles, sous les semelles de chaussures, etc.

Type(s) biologiqueHémicryptophyte

Phénologie
Floraison (mois)JFMAMJJASOND


Impacts et aspects positifs
Impacts écologiques

D'après la bibliographie : La berce du Caucase est une espèce très compétitive qui, par sa croissance rapide et sa grande taille, monopolise rapidement l’espace, les ressources nutritives et la lumière nécessaires à l’établissement et à la survie de la végétation herbacée et des jeunes ligneux. Ce phénomène de monopolisation des ressources induit ainsi la disparition locale des populations d'espèces indigènes. Il amplifie également l’érosion au niveau des berges des cours d’eau lorsque celles-ci sont dépourvues de ripisylve.

La berce du Caucase peut se propager dans les milieux humides, espaces souvent fragiles et abritant une forte richesse spécifique. Germant généralement avant la plupart des espèces végétales indigènes, elle peut ainsi former des populations importantes à partir d'un seul individu (en moyenne 500 à 700 plantules par m² à proximité des pieds-mères) et occupe rapidement l'espace au détriment des espèces végétales, ce qui induit une diminution de la richesse spécifique et de la diversité des communautés végétales indigènes.

Il est à noter qu'il existe un risque d'hybridation de la berce du Caucase avec la berce commune (Heracleum sphondylium, indigène).


Impacts sanitaires

Local : En région PACA : la berce du Caucase a colonisé les berges du lac de Thorenc, lac artificiel d'un hectare dans les Préalpes issu d'un barrage sur le cours d'eau de la Lane, à Andon (Alpes-Maritimes). Cette plante présentait un risque sécuritaire pour les activités récréatives liées au site (sorties familiales, aires de pique-nique, etc.).


D'après la bibliographie : Heracleum mantegazzianum provoque de graves brûlures cutanées. Cette espèce produit une toxine phototoxique appelée furanocoumarine. Ces molécules sont activées par la lumière solaire (substance photosensibilisante) et occasionnent des lésions de la peau. Celle-ci devient rouge, gonflée et de grandes cloques apparaissent au bout d’un ou deux jours. Ces lésions ont l’aspect de brûlures qui peuvent être graves.

La réaction se manifeste généralement dès 15 minutes après exposition de la peau (qui a été en contact avec la sève de la plante) aux rayons ultra-violets du soleil, avec une pointe de sensibilité entre 30 minutes et 2 heures. En l’absence d’exposition au soleil, la réaction peut être plus tardive, les symptômes apparaissant parfois qu’après 24 à 48h après contact (Thiele & Otte, 2007 ; Pfurtscheller & Trop, 2014 in Freudenreich & Albert, 2019).


Impacts sur les activités humaines

Local : En région PACA : cette espèce limite l'accès à certains espaces récréatifs.


D'après la bibliographie : Les grandes populations qu’elle peut former, notamment le long des cours d’eau, représentent une entrave à l’accès et à la circulation des usagers des sites envahis (pêcheurs, promeneurs, etc.). Même si elle semble non toxique quand elle est consommée au stade juvénile, entre autres par les vaches et les chevaux, des cas de brûlure sur ces animaux ont été rapportés avec des plantes adultes.

Elle diminue aussi la visibilité le long des routes.

Cette plante est un hôte connu d’organismes nuisibles pour les cultures (Psila rosea et de Sclerotinia sclerotiorum par exemple).


Aspects positifs

D'après la bibliographie : C’est une plante fourragère, ornementale et mellifère.



Gestion

Carte des actions réalisées

Méthodes de contrôle ou d’éradication
Prévention

La berce du Caucase est désormais inscrite sur le Règlement européen n°1143/2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes, repris par arrêté ministériel du 14 février 2018 détaillant la liste des espèces animales et végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain. Il est ainsi interdit d'introduire cette espèce dans le milieu naturel, de l'utiliser, de la transporter, de la détenir, de l'échanger ou de la commercialiser.

De plus, il est conseillé d'arracher les plants avant la fructification.

Ne pas accepter de recevoir de la terre dont on ignore la provenance.

Méthodes de contrôle ou d’éradication manuelles

L’arrachage manuel est une opération difficile, à ne réaliser que sur de jeunes plants ou lorsque le sol est meuble, car il faut s'assurer d'extraire la quasi-totalité de la racine. La section de la racine doit être réalisée par une coupe en dessous du collet (décolletage), dans la partie inférieure pour éliminer la plante. La carotte (racine) peut être profondément ancrée, parfois jusqu’à 40 cm dans le sol pour les sujets les plus âgés. Cette solution coûteuse en temps est donc à privilégier sur les jeunes plants et les sites peu envahis.

En Basse-Normandie, le décolletage a été une des méthodes testées et retenues par la communauté de communes du Pays d'Honfleur (Calvados). Une diminution du nombre de pieds ainsi que l'épuisement des racines ont été observés.

Pour en savoir plus: http://www.especes-exotiques-envahissantes.fr/wp-content/uploads/2018/10/berce_du_caucase_r.pdf

La coupe des hampes florales n’est réellement efficace que si elle est réalisée après la floraison, lorsque tous les fruits des ombelles sont formés et encore immatures (couleur verte), mais avant leur dispersion (fin juillet, début août). Une coupe trop précoce nécessite d’intervenir plusieurs fois sur les mêmes individus : la berce du Caucase est une espèce monocarpique qui fleurit jusqu’à réussite complète de sa reproduction (production de graines).

La coupe des hampes peut se réaliser à l’aide de « demi-lune » à distance de la plante :

  • séparer l’ombelle de la hampe florale sectionnée à la base et enfermer les ombelles dans un sac ou dans un silo afin d’accélérer le séchage ;

  • enfermer les ombelles dans un sac hermétique avant de les couper si elles sont à maturité pour éviter l’éparpillement des graines ou déposer une bâche au pied de l’individu ;

  • couper la hampe restante en petits tronçons ;

  • nettoyer les outils à grandes eaux avec des gants imperméables.

Méthodes de contrôle ou d’éradication mécaniques

Pour des populations plus étendues, l'utilisation de la mini-pelle est possible et permet de retirer une grande partie de l'appareil racinaire. Des précautions sont à prendre lors de son emploi à proximité des berges. L’efficacité de ce système est assez importante puisqu’en moyenne il permet d’arracher 250 individus par heure pour cinq personnes, en incluant l’arrachage des individus non accessibles à la mini-pelle.

Sur des terres agricoles, un labourage profond permet de réduire de manière significative la germination des graines par enfouissement. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les plantes déjà présentes sont contrôlées mécaniquement avant le labourage.

Méthodes de contrôle ou d’éradication chimiques

Il n'y a actuellement aucun retour d'expérience connu sur l'efficacité de l'utilisation de techniques chimiques sur cette espèce. Attention! l’utilisation d’herbicides est interdite à moins de 5 m d’un cours d’eau ou d’une zone de captage et inappropriée en sites naturels. Les méthodes de lutte chimique ont des impacts négatifs sur l’environnement et la santé humaine : il est indispensable de privilégier des méthodes alternatives. De plus, il est nécessaire de se tenir au courant de la législation en vigueur en matière d'utilisation de produits phytosanitaires : http://e-phy.agriculture.gouv.fr/

Méthodes de contrôle ou d’éradication biologiques ou écologiques

Dans une étude expérimentale au Danemark, 7 ans de pâturage par des brebis (5 à 10 par hectare) ont permis l'éardication de la berce du Caucase (Andersen & Calov, 1996). Un pâturage intensif ovin ou bovin est considéré comme une méthode de contrôle prometteuse sur des sites s’y prêtant avec des populations denses. Éviter les animaux non pigmentés (privilégier les animaux avec des muqueuses sombres en raison des risques de brûlure) et agir en début de saison, sur des plants jeunes. Il est conseillé d'éliminer au préalable les sujets adultes pour éviter les réactions cutanées éventuelles et d'optimiser l'efficacité de la gestion.

S’il est complété par une destruction manuelle systématique des inflorescences non détruites par les animaux, il permet l’épuisement de la banque de graines du sol après 7 à 10 ans. Moins préjudiciable pour le milieu, le pâturage extensif peut aussi être envisagé dans les zones à fort intérêt écologique (Freudenreich & Albert, 2019).

Autres méthodes de contrôle ou d’éradication

Le bâchage des zones envahies est une méthode récemment mise en avant par Suadicani et al. (2017 in Freudenreich & Albert, 2019). Le principe est d’ancrer fermement au sol une bâche dense et opaque en matière plastique, tôt dans la saison (février-mars). Les plantes, privées de lumière, finissent par mourir. La bâche est ensuite retirée en août de la même année. Il est important de rapidement revégétaliser le site traité.

Méthodes inefficaces ou inappropriées

La fauche, même répétée, est inefficace pour l'éradication de l'espèce. En effet, l'espèce est capable de régénération et de production de graines après une coupe au ras du sol. Cette technique favorise la persistance des individus en allongeant leur durée de vie. De plus, après la fauche, les graines produites auraient la capacité de se disperser et mieux germer. Au mieux, la fauche répétée 5 à 6 fois sur un même site permettrait de limiter ponctuellement et temporairement la production de graines.

Une coupe trop précoce des hampes florales (lorsque seule l’inflorescence centrale est en fruits ou en fleurs) entraine une remontée de la hampe florale quelques semaines après ou la persistance de l’individu l’année suivante.

Gestion des déchets

Incinérer les ombelles. Stocker le reste du matériel végétal de manière groupée en milieu ouvert et s’assurer du séchage complet ou exporter en couvrant correctement les remorques.

Précautions

Les personnes chargées des interventions de gestion doivent impérativement prendre des précautions en lien avec le caractère photosensibilisant des substances se trouvant dans la sève de la plante. L’ensemble des parties du corps doit être protégé et le personnel doit être informé des risques et des comportements à avoir en cas de contact avec la peau. Il est primordial de porter un équipement de protection individuel de bonne qualité (s'équiper avec des vêtements et des gants adaptés).


En cas de contact, laver à l'eau froide et au savon la zone qui a été en contact avec la sève et éviter toute exposition au soleil de la partie touchée durant 48 heures. Durant les semaines qui suivent, protéger du soleil et si possible utiliser une crème solaire de type écran total pour les parties sensibilisées. Ne pas hésiter à consulter un médecin lors de l'apparition d'une réaction (peau rouge ou gonflée). Le gonflement et la réaction inflammatoire peuvent être partiellement soulagés en appliquant des blocs réfrigérants (ou des compresses humides).


Ne pas toucher les outils ayant servi à mains nues. Nettoyer les outils à grandes eaux avec des gants imperméables.

Commentaires

Espèce végétale exotique envahissante sur le territoire métropolitain :

- Règlement d'exécution 2017/1263 de la Commission du 12 juillet 2017 portant mise à jour de la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union établie par le règlement d'exécution (UE) 2016/1141 conformément au règlement (UE) no 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil.
- Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain. Annexe I-2.

La berce du Caucase ne fleurit qu'une seule fois (espèce monocarpique). La gestion de cette espèce doit donc se concentrer sur l'évitement de la fructification et le contrôle des germinations sur plusieurs années. En parallèle l’arrachage des plants est nécessaire au moins sur les zones en cours de colonisation et les zones accueillant du public.

La stratégie de gestion la plus efficace consiste à combiner plusieurs méthodes. L'arrachage peut être réalisé sur les jeunes plants. Une cartographie des individus en fleurs réalisée avant la coupe des hampes florales permet d'être plus efficace et d'éviter la production de graines. L'utilisation d'engins mécaniques adaptés au contexte et aux sites permet de contrôler les populations denses. Enfin le pâturage peut être utilisé pour contrôler durablement les sites ayant fait l'objet d'opérations préalables de gestion.

Face aux risques que présente l’espèce pour l’environnement et la santé humaine, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a été saisie par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique et solidaire afin de synthétiser les connaissances sur cette espèce au regard de la situation française, tout en fournissant des recommandations de gestion sur le territoire national. Ce rapport d’expertise, publié en décembre 2018 est disponible sur le site internet de l’ANSES : https://www.anses.fr/fr/system/files/SANTVEG2016SA0066Ra.pdf

Pour plus d'informations, ne pas hésiter à consulter la plateforme des plantes à risques : https://plantes-risque.info/plantes/berce-du-caucase/


Sources bibliographiques

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Citation recommandée : CBNMed, 2021. Heracleum mantegazzianum [en ligne]. INVMED-Flore, plateforme sur les invasions biologiques végétales. Conservatoire botanique national méditerranéen et Conservatoire botanique national de Corse. Disponible sur : http://www.invmed.fr

Auteurs CBNMed : EK, MR, KD, MH, CC, CS
Révision : 2022



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